De chiodo a chiodo a chiodo, exposition en trois parties

EXPOSITION en trois parties

Gedankenexperiment
Bureau d’Art et de Recherche – Roubaix
Du 04 novembre au 26 janvier 2007
11, r. du Grand Chemin – 59100 Roubaix
M° Roubaix Grand Place
Tél/fax 03.20.24.43.18 & 06.84.04.83.95
le.bar@free.fr
http://le-bar.fr
Du jeudi au samedi de 17:00 à 19:00 et sur rdv

The Final Cut #1- Snuff movie
Cave des Célestines – Lille
projection le samedi 04 novembre de 16:00 à 21:00
84, r. des Célestines – 59000 Lille

Debout les morts
Librairie-Galerie Solstices – Lille
Du 04 novembre au 02 décembre 2006
56, r. de Gand – 59000 Lille
Tél. 03.20.55.55.89 & 06.13.80.19.45
contact@librairie-solstices.com
http://www.librairie-solstices.com
Du mercredi au samedi de 15:00 à 21:00 ou sur rdv

Gedankenexperiment
Dans l’œuvre principale présentée au B.A.R., Jean-Sylvain Bieth retourne contre eux-mêmes certains procédés architecturaux pour vider le lieu et signifier l’absence momentanée de celui-ci. Seul reste le pilier proche duquel est suspendue uns structure – évoquant la forme d’un crâne – en strates verticales, de laquelle émane un mixage sonore complexe de deux bandes-son ( La nuit du chasseur et M. le Maudit ) dans lequel ont été opérées des coupes. L’installation invite le spectateur à expérimenter l’œuvre sur un mode élaboré certes – où les structures se croisent et s’entrechoquent – néanmoins ouvert.

The final cut # 1 – Snuff Movie
Le film présenté à la cave des Célestines The Final Cut #01 – Snuff Movie est le premier d’une série de sept où l’artiste se propose de visibiliser des films qui, à un moment donné, étaient devenus in-visibles. En rendant à nouveau visible, via l’écriture, un film de commande de Joseph Goebbels, il rend particulier le rapport que le spectateur doit avoir avec le film, jouant sur la passivité de celui-ci et tentant de la retourner contre lui.

Debout les morts
Les œuvres présentées au premier étage de la galerie Solstices ont déjà, pour une partie d’entre elles, été présentées au musée de Blois l’été 2005. Elles mettent en jeu le rapport que le spectateur peut avoir avec les angles morts de la peinture. Convoquant la pornographie de vespasienne qu’il croise avec la propagande vichyste, l’abstraction avec l’inflation, Jean-Sylvain Bieth exhorbite les images et la manière dont elles sont reçues.
Le sous-sol de la galerie a d’emblée été envisagé comme un Enfer à gérer. La relation aux œuvres est immédiatement envisagée dans la verticalité : le haut et le bas ne suffisant plus, il devenait nécessaire d’ajouter un palier dans ces deux repères. Le haut devient inaccessible et le bas touche le fond. Les œuvres mettent en jeu la relation que le spectateur peut avoir avec la sculpture : le bronze n’en est plus, la vision devient double, une sculpture est envisagée comme floue. Parallèlement se développe une réflexion sur la sculpture de Rodin, la détresse des porn stars, la guerilla et le travail.
Toutes ces pièces requièrent un investissement tant visuel que physique de la part du spectateur. Le but avoué étant de faire en sorte que le spectateur, en sortant du lieu, ait envie de se retourner pour s’assurer qu’il n’est pas suivi par l’œuvre.

EDITIONS

Tulip Hysteria Coordonating
Une édition co-produite par le BAR et la Libraire-Galerie Solstices.
Ouvrage de 288 pages comprenant 125 dessins en deux couleurs, 7 dessins au noir et 6 pages de notes dactylographiées.
Tirage à 300 exemplaires dont 74 exemplaires de tête comprenant un dessin original.
Prix de lancement jusqu’au 31 décembre : 75 euros, prix de vente après cette date 100 Euros.
Les 226 exemplaires suivants sont vendus 30 euros.

L’artiste se place dans la position de l’une des personnes présentes lors de la vente Fischer en juin 1939 et réalise de rapides croquis des œuvres. En accumulant les annotations relatives au prix, aux acheteurs, il démontre le fiasco total d’une telle opération.

KunstGefangener
DVD. Edité par À Bruit Secret et C.B.V.
KunstGefangener retrace sur trois écrans la performance réalisée par Jean-Sylvain Bieth à l’école d’Art de Dunkerque en 2002. À travers des textes de Cioran, Nietzsche et Hrabal, il met en jeu les notions de pédagogie, d’art et de punition.
Quatre films courts inédits accompagnent l’édition.
Edition 200 exemplaires numérotés et signés.

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